En tant que citoyens, nous nous mobilisons tous les jours pour limiter notre impact sur l’environnement. Mais nos efforts sont dérisoires face à l’inertie de nos gouvernements, et aux stratégies d’entreprises guidées par des impératifs économiques de court terme.
Les Etats peinent à s’accorder, les multinationales en profitent tant qu’elles peuvent, les lobbies se régalent… Et nous, pauvres de nous, l’inquiétude nous gagne, la folie nous guette et l’impuissance nous terrasse.
Nous avons marché, et nous allons continuer à marcher pour dénoncer l’immobilisme des gouvernements et des grandes entreprises. Mais pour être écoutés dans nos revendications, rappelons-nous qu’il n’y a pas d’offre sans demande.
La consommation : voilà notre super pouvoir. Les Marocains l’ont prouvé cette année en pesant sur Danone (https://fr.reuters.com/article/businessNews/idFRKBN1JM2NW-OFRBS)
Et si nous prenions sous le bras notre liberté de conscience ? Et si nous arrêtions de nourrir un système qui va droit dans le mur ? Après tout, nous avons le choix : nous sommes les consommateurs, les maîtres de ce système, ceux qui peuvent tout arrêter d’un coup de baguette magique… Arrêtons de consommer du Nike, du MacDo, du H&M, du Carrefour, du Total et du Coca. Même à petite dose. Arrêtons de consommer, privons-leur de leur pognon, et ils seront bien obligés de nous entendre.
Privons les dirigeants, les lobbies et les entreprises de leurs consommateurs, pour qu’ils écoutent enfin leurs citoyens.
N’ayons pas peur, mettons de côté nos doutes, nos craintes, nos découragements. A ceux qui croient que nos dirigeants nous tiennent, j’ai envie de répondre que c’est eux qui n’ont qu’à bien se tenir. Qu’avons-nous à perdre, de toute façon ? D’ici deux ans, ce sera trop tard (et c’est pas moi qui le dit, c’est l’ONU).
Alors mettons-nous au travail pour notre avenir, et non plus pour nos patrons.
Le 1er octobre, ne consommons pas.
Ne retirons pas d’argent, laissons notre carte bancaire au placard, et empêchons les banques de spéculer sur notre argent.Et si nous le devons absolument, retirons dès maintenant et en une seule fois l’argent qu’il nous faudra et achetons local, achetons bio, achetons raisonnable.
Gardons de côté tout le plastique d’emballage inutile que nous trions consciencieusement tous les jours, pour le déverser, le 1er octobre, devant nos institutions, nos mairies, notre assemblée nationale. Qu’ils se démerdent, après tout.
Le 1er octobre, faisons la grève des consommateurs, entamons un boycott massif de ceux qui foutent en l’air l’avenir de nos enfants.
Pas de demande, pas d’offre. Pas de consommation, pas de croissance.
Nous sommes un petit groupe d’individus, mais petit à petit, nous devenons légion à ne plus cautionner notre système. Et de l’autre côté ? Elles sont 100, les entreprises à générer 70% des émissions de carbone… Faisons-les plier. Faisons-les bouffer ce plastique dont elles nous abreuvent, ces pesticides qui nous empoisonnent, ces mensonges qu’elles nous vomissent. Mettons-les à genoux.
Ceci est un appel au boycott massif le 1er octobre. A Paris, mais aussi dans toutes les villes, tous les villages, tous les lieux-dits.
Le premier octobre, n’achetons pas. N’allons pas au supermarché, n’allons pas à la station service. Ne retirons pas d’argent, ne le dépensons pas.
Soyons les rois que nous avons oublié que nous sommes, et imposons nos règles avant que le climat ne nous impose les siennes, les nouvelles, celles qui ont changé parce que notre système n’a pas voulu l’entendre.
Et si ça ne suffit pas, recommençons le 1er novembre, et ajoutons-y un jour supplémentaire.
Le 1er et le 2 novembre, n’achetons pas.
Et si ça ne suffit pas, recommençons le 1er, le 2, et le 3 décembre.
Faisons sans eux, pour leur rappeler qu’ils ne peuvent pas faire sans nous !
Nous sommes nombreux, innombrables même. Et nous sommes puissants. Bien plus qu’on ne pourrait le penser.
#powertothepeople #riseforclimate #grèvegénéraledesconsommateurs
Evénement facebook : https://www.facebook.com/events/726419034373203/
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