Transition Énergétique: Thème de la semaine du 25/03
L’année 2017 a battu tous les records. Elle a été marquée par la plus forte augmentation en terme de capacité énergétique renouvelable, selon le rapport du REN21. Avec des investissements de plus en plus élevés, les avancées technologiques ont été considérables, ce qui a permis de continuer à faire diminuer les coûts.
Pourtant, la part que représente les énergies propres et durables dans la consommation énergétique mondiale stagnent depuis plusieurs années, malgré le développement considérable de ce secteur. Cette stagnation est due à l’accroissement continu de la demande en énergie. Là est l’enjeu de la transition énergétique. Pour l’instant, les énergies renouvelables ne remplacent pas forcément les énergies fossiles. Elles s’y ajoutent.
La transition énergétique consiste à faire évoluer à la fois nos modes de production et nos modes de consommation afin de passer d’un système à forte empreinte carbone à un système responsable et durable.
Actuellement, la part des énergies fossiles, telles que le pétrole, le charbon, le lignite ou encore le gaz naturel, représente 79.5% de la consommation énergétique mondiale. Il ne suffit donc pas de produire plus de renouvelable. Pour promouvoir la transition, il faut créer plus d’énergie propre tout en diminuant considérablement la part du fossile.
Du côté de la consommation, il faut adopter des modes de vie plus durables et nécessitant moins de ressources. Dans le secteur du logement par exemple, diminuer l’utilisation du chauffage et de la climatisation, comme le font les maisons passives et bioclimatiques, est un beau modèle à suivre.
57 pays au monde ont fixés l’objectif de se fournir en électricité 100% renouvelable. C’est un enjeu primordial car les émissions mondiales de CO2 doivent diminuer de 45% d’ici 2030 pour que l’augmentation en température par rapport à la période préindustrielle ne soit pas supérieure à 1,5°C comme le signale le GIEC.
Les alternatives citoyennes jouent un rôle déterminant dans cette transition énergétique. Certaines se sont fixés pour mission de sensibiliser. En effet, la transition ne dépend pas seulement des ressources économiques, de la motivation des politiques ou des avancées scientifiques. Elle s’appuie aussi sur nos pratiques culturelles, que les alternatives essayent d’influencer pour que nous soyons plus responsables dans notre manière de consommer.
D’autres alternatives permettent de financer des projets citoyens d’énergie renouvelable. Ainsi, elles démontrent qu’il est possible de faire naître des énergies durables et propres grâce à la motivation de quelques citoyens et non sur celles des états qui en manquent peut-être.
A Paris, EnerCit’IF se saisie de l’enjeu énergétique en relevant le défi de développer des énergies renouvelables citoyennes dans un milieu urbain dense. L’association propose aux citoyens de devenir acteur de la transition en se regroupant pour financer et installer des centrales photovoltaïques.
Energie Partagée vise également à développer une énergie renouvelable décidée, produite et maîtrisée par les citoyens et pour les citoyens. Elle incite les acteurs locaux à unir leurs forces pour monter des projets d’intérêt générale, qui sont ouverts aux financements et à la gouvernance par les citoyens.
Sur notre carte, découvrez encore plus d’alternatives inspirantes telles que celle-ci pour changer ensemble les règles du jeu !
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