Partage des richesses: Thème de la semaine du 18/02
En 2017, 82 % des richesses créées dans le monde ont bénéficié aux 1 % les plus riches, alors que la situation n’a pas évolué pour les 50 % les plus pauvres. Ces même 1% continuent de posséder plus de richesses que le reste de l’humanité. C’est ce que constate Oxfam dans son rapport « Partager la richesse avec celles et ceux qui la créent. »
Cette situation alarmante met en péril certains droits fondamentaux propres à tous les hommes, tels que la liberté et l’égalité. Face à ces inégalités criantes, des citoyens ont imaginé des alternatives pour favoriser le partage des richesses.
Le Mouvement Français pour un Revenu de Base (MFRB) se donne pour mission de sensibiliser le public aux bienfaits du revenu universel jusqu’à son instauration. L’association promeut un revenu qui serait touché par tous les membres de la société, quel que soit leur âge, sans contrepartie et cumulable à d’autres revenus. Le MFRB souligne la dimension émancipatrice de ce type de revenue. Il permettrait d’assurer l’insertion sociale, l’autonomie et le développement personnel de tous les citoyens. Selon l’association, ce revenu pourrait être financer par prélèvements obligatoires et par une création de monnaie sous forme de dividende universel.
C’est dans une lignée similaire que d’autres citoyens expérimentent localement le revenu de base. Certains habitants désireux de promouvoir le partage des richesses organisent un financement participatif. Ainsi, en collectant des dons, ils sont capables d’assurer un revenu à une personne tirée au sort pendant une période de temps définie.
L’Abbé Pierre disait que « le contraire de la misère ce n’est pas la richesse. Le contraire de la misère c’est le partage. » Cap ou pas cap promeut cette vision d’une société plus humaine et plus solidaire. Vous pouvez retrouver toutes les alternatives pour un meilleur partage des richesses sur notre carte !
Aucun commentaire
Désolé, les commentaires sont clos.