Semaine Européenne de la Mobilité, Journée Sans Voiture, annonce du Plan Vélo par le gouvernement… Consacrer notre thème de la semaine aux alternatives citoyennes en lien avec la mobilité douce ne pouvait pas tomber plus à pic !
Pour un trajet d’une distance entre 2.5 km et 6 km, le vélo est le moyen de transport le plus rapide, devançant le métro et la voiture. Bien que la moitié de nos déplacements fassent moins de 5 km, seulement 3% des déplacements se font à vélo. Face à ces statistiques, de nombreuses alternatives se mobilisent pour favoriser la mobilité douce et promouvoir la culture du vélo.
Les ateliers de vélo participatifs et solidairessont des lieux pédagogiques et d’autoréparation ouverts à tous, où chacun peut apprendre à entretenir son vélo. Les problèmes mécaniques constituent pour bon nombre de français un frein à la pratique du vélo. En permettant aux citoyens de partager et d’échanger sur le fonctionnement de leur vélo, ces ateliers favorisent la « vélonomie » au sein de nos villes et la construction d’une société plus écologique, nous confie Hugo, le coordinateur d’un atelier de la Cyclofficine.
Selon le « Baromètre des villes cyclables » de la Fédération française des usagers de la bicyclette, 90% des Français estiment que les conditions actuelles ne permettent pas aux enfants ou aux personnes âgées de se déplacer à vélo en sécurité. Hors, comme le précise Charles Manguin, fondateur de Paris en Selle, la bicyclette est un mode de transport très inclusif. Il n’est pas seulement adapté aux jeunes en bonne santé : les personnes âgées et à mobilité réduite peuvent aussi en bénéficier car il est peu douloureux pour les articulations. Si les villes se transforment et le réseau d’espace cyclable se développe, le vélo pourrait devenir un mode de déplacement qui nous permettrait de mieux vivre.
Promouvoir la culture du vélo et faire de nos villes des lieux plus adaptés aux déplacements en bicyclette est donc la mission qu’ont à cœur des collectifs citoyens tels que Paris en Selle ou Vélorution. A travers des balades, des campagnes de sensibilisation et des réunions de réflexion, ces alternatives visent à améliorer les conditions de circulation et à développer les espaces cyclables pour que de plus en plus de personnes puissent se déplacer en vélo de façon confortable et sécurisée. Au-delà d’une utilisation accrue du vélo, ces alternatives permettent d’améliorer notre cadre de vie, de diminuer la pollution de l’air, et de rendre notre société plus écologique.
Comme le diraient ceux déjà engagés dans ces alternatives, éteignez vos moteurs et respirez le bonheur ! Pour ce faire retrouvez les ateliers de vélo participatifs et solidaires, les collectifs de Vélorution et les alternatives de promotion d’espace cyclable en ville sur la carte de Cap ou pas cap!
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